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Xavier Van Dieren

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Ça y est !

Nous sommes à quelques heures du lancement du livre « Réveillez vos 4 Héros Intérieurs »

Vendredi j’ai tenu en main la dernière version papier du livre. Un grand moment pour moi, que j’ai très envie de partager avec vous.

Merci à vous tous qui m’avez encouragé et boosté tout au long de cette belle aventure !

Je vous avais promis une surprise pour le 21 septembre. La voici.

Afin de continuer sur cette belle lancée et d’en faire profiter un maximum de personnes, je vous propose, pendant une durée limitée, de recevoir le livre en téléchargement gratuit en invitant 3 amis à le télécharger également.

Comment faire ?

Cliquez sur ce lien et suivez les indications toutes simples :http://4heros.fr/cadeau

Merci encore pour votre soutien et vos nombreux mots d’encouragements. Vous êtes des ambassadeurs formidables ! Grâce à vous, je réalise une belle étape dans mon projet de vie et je concrétise un de mes rêves 🙂

A très bientôt en ligne, à l’intérieur du livre ou en vrai

Les 4 séminaires du Héros sont déjà programmés pour l’année 2016 en Belgique, en Suisse, En France et au Québec ! Woaw ! Gratitude à l’univers pour ce magnifique projet qui prend son envol !  😛

Si vous vous sentez l’âme d’animer vous aussi ces séminaires dans votre région, n’hésitez pas à nous faire signe. C’est maintenant que ça se passe pour programmer les dates et vous accompagner comme animateurs !

Vous souhaitez plus d’informations ? >>> Cliquez sur ce lien >>>

Ou utilisez la petite fenêtre de chat (ou clavardage) en bas à droite de cet écran 😉

Revivez, de chez vous, notre dernier webinaire sur le thème de l’Ombre.

Ce que vous allez découvrir durant ce webinaire :

  • Notre Ombre est la partie de nous que nous souhaitons garder cachée, car elle ne correspond pas à l’image de nous que nous sommes prêts à montrer aux autres ou à nous-mêmes.
  • Nous avons tous une part d’ombre en nous.
  • Accepter que nous ayons une part d’ombre est la première étape qui nous permettra de retrouver l’énergie perdue consacrée à maintenir cachées nos zones d’ombre.
  • Apprivoiser son ombre nous permet d’être enfin nous-même au plein jour et de vivre pleinement notre vie.
  • 6 pistes pour nous aider à découvrir notre ombre
  • 5 clefs pour apprivoiser et intégrer son ombre

 

>>> Cliquez sur ce lien pour visionner le replay du webinaire <<<

Xavier Van Dieren

Xavier Van Dieren

Entrepreneur, coach et animateur d’ateliers depuis 20 ans. Il signe aujourd’hui son premier ouvrage de développement personnel. Il est le cofondateur des séminaires « À la découverte de mes Héros intérieurs ».

 

J’ai contacté quelques journalistes dont j’avais l’email en leur demandant quels conseils ils pourraient donner à un auteur qui se lance dans la publication de son premier livre.

Une trentaine d’entre eux m’ont fait le plaisir de prendre de leur temps pour répondre à cette question, de manière très cordiale, très professionnelle et toujours très pertinente.

Je vous partage ici le TOP 18 de leurs précieux conseils, classé en fonction de la fréquence à laquelle chaque conseil était cité. Les plus plébiscités en premier.

J’ai volontairement laissé les conseils tels quels, sans les modifier ni les reformuler.

 

1. Attaché de presse

  • Une bonne attachée de presse, il n’y a rien de mieux…
  • Une des seules façons de se faire connaître est de prendre une personne qui fera vos relations presse.
  • Prends contact avec une agence de presse qui s’occupe de tout.
  • Pour ce boulot, il vaut mieux se faire aider. Seul, c’est un peu compliqué.
  • Le meilleur conseil que je puisse vous donner est de vous faire épauler par une attachée de presse.
  • Trouver l’attachée de presse (et donc aussi l’éditeur…) qui a les meilleures relations avec les médias : ni trop teigneuse, ni trop discrète… 
  • Faire confiance aux professionnels de la com’ que vous allez rencontrer. Mais pas totalement non plus… 😉

 

2. Éditeur

  • Trouver un éditeur permet d’entrer par la voie plus officielle dans le circuit du livre via son service de presse
  • Demandez à votre éditeur de solliciter les médias traditionnels
  • Passer par un éditeur en ligne « onlit »
  • Demander conseil aux Éditions du Basson
  • En général, les maisons d’édition disposent d’un attaché de presse en contact régulier avec les journalistes. C’est ainsi que nous recevons régulièrement la liste des publications à paraître. L’attaché de presse peut aussi attirer notre attention sur l’un ou l’autre titre.

 

3. Librairies

  • Contacter des Librairies comme Filigranes qui organisent régulièrement des séances de dédicace ou interview-rencontres au sein de leur magasin afin de créer un contact direct entre l’écrivain et le public.

 

4. Ciblage

  • Viser les médias avec lesquels vous pensez que votre projet est le plus en phase. Et contacter alors la journaliste en charge de la rubrique… pas celles de livres, plutôt les domaines psychologie et bien-être.
  • Le mieux est de contacter, dans chaque rédaction, le journaliste compétent en la matière pour lui parler de votre projet. Un mail d’abord, un coup de fil pour relancer ensuite.
  • Contacter les rédactions qui vous semblent les plus importantes pour vous (plus dans votre domaine) et de leur demander qui est le journaliste responsable des rubriques littérature et/ou psychologie. Puis d’essayer de le rencontrer…
  • L’idéal est de bien cibler vos médias (généralistes, spécifiques) en fonction des publics que vous voulez toucher. Il y a des jeux, pourquoi pas des magazines de jeux, un site, une appli, pourquoi pas un média plus « technologie », ainsi que des médias plus généralistes (féminins, masculins, mixtes). Ensuite, axez votre communication de manière spécifique vers ce qui peut intéresser ces médias et leurs lecteurs. En gros, n’envoyez pas la même chose à tous, puisqu’ils ont des buts différents.
  • Prenez un ou deux éléments que vous voulez mettre en avant pour eux, mais par ailleurs fournissez en pièces jointes une communication plus globale qui reprend tout votre travail. Exemple : dans la communication spécifique vers un média féminin, vous pouvez ne faire que mentionner les jeux, dans la globale le/la journaliste intéressée pourra trouver plus d’infos notamment sur les jeux.
  • Vous avez tout intérêt, avec un livre sur le développement personnel, à attirer l’attention des magazines spécialisés. (Psycho Mag, Happiness, etc.)

 

5. Réseaux sociaux

  • Aujourd’hui il vous faut organiser une « campagne » sur les réseaux sociaux, en utilisant des relais « leaders d’opinion ».
  • Une vidéo qui prendrait un caractère « viral » aiderait bien sûr
  • Aujourd’hui, le plus efficace c’est de faire un « buzz » en ligne, sur internet.
  • Je pense que de nos jours les réseaux sociaux sont une piste intéressante

 

6. Mailing

  • Constituez-vous un mailing avec les médias presse, radios, télévisions, etc. Ensuite, exposez le sujet de votre livre (pas trop long) et donc de tenter d’intéresser l’un ou l’autre médias en vue d’une interview

 

7. Communiqué de presse

  • L’envoi aux rédactions (presse quotidienne, magazine, radio, TV… Médias locaux ou nationaux) d’un communiqué de presse expliquant aussi simplement que possible votre projet. N’oubliez pas d’y joindre la couverture du livre et une photo de vous…
  • Le plus simple est d’envoyer un communiqué de presse aux rédactions de votre choix.

 

8. Lettre

  • Faire le tour des rédactions, mais pas par mail. Vous pouvez repérer dans les grands quotidiens les signatures des journalistes portés sur ces thématiques, et leur adresser un courrier avec un dossier.

 

9. Envoi du livre

  • Envoyez votre livre aux personnes responsables du service art et lecture des journaux et magazines.
  • Il arrive que des maisons d’édition envoient directement les livres à la rédaction sans passer proposer de livres à paraître. Une bonne partie de ces livres ne sont jamais traités par les journalistes. Mon conseil est donc de vous assurer auprès des rédactions qu’ils sont intéressés. Cela évite d’envoyer le livre pour rien.

 

10. Avoir des références

  • Envoyer à quelques personnes connues dans le secteur et qui pourraient témoigner/valider de la valeur de votre livre.

 

11. Formats courts

  • Cette communication doit être relativement courte, claire et précise. Pas besoin d’expliquer tout de chaque outil dans la communication de base que vous leur transmettrez.
  • Sur le site : soyez moins verbeux, allez à l’essentiel.

 

12. Phrase d’accroche

  • Trouver un titre le plus « concernant » possible (et donc un sujet aussi le plus concernant possible…)
  • Trouver une phrase d’accroche. Je ne connais pas bien votre projet, mais par exemple : « le premier projet transmédia sur l’épanouissement personnel ». Si vous présentez le projet d’une manière inédite, sans doute que ça intéressera plus le public et les médias.

 

13. Format Transmedia

  • L’idée transmedia me semble bonne

 

14. Résumé

  • Pouvoir résumer son ouvrage en quelques phrases bien senties. Ça aide pour les communiqués et les éventuelles interviews.
  • Un bref résumé permet de se faire une idée et de demander l’ouvrage en service de presse en vue d’en faire la critique.

 

15. Donner vos lettres de crédit

  • Pourquoi rédiger encore lire un livre sur un sujet sur lequel des milliers de livres existent déjà ? Et quels sont vos apports ?

 

16. Être intéressant

  • À part écrire quelque chose d’intéressant, qui sera automatiquement remarqué par les gens à qui vous le ferez lire, je ne vois pas d’autre moyen d’être publié puis relayé dans la presse.

 

17. Osez

  • Osez et ne contactez pas la presse pour des conseils (cela énervera plus et c’est donc gaspillé des cartouches en termes de communication)

 

18. Avoir la foi

  • J’imagine que si vous croyez à votre projet, les résultats porteront leurs fruits.

 

Voilà ! Merci à chacun des journalistes d’avoir pris le temps de répondre. Ces conseils me semblent très précieux et pertinents. Et il y en a un que j’ai déjà mis en pratique : le 18 ! Il me reste juste les 17 premiers à mettre en place 😉

 

10 belles leçons de vie de Calvin et Hobbes

 

Calvin et Hobbes de Bill Watterson sont sans aucun doute une partie intégrante de mon enfance. Ils amusaient et faisaient réfléchir l’enfant que j’étais. Ce comics centré sur Calvin, un garçon de six ans, et son sage tigre satirique nommé Hobbes, est connu pour sa simplicité, son humour et son insouciance. Et leurs citations font aujourd’hui le tour du monde…

On les trouvait en pleine discussion sur la vie, les amis, la sagesse, l’amour et beaucoup d’autres concepts de vie. Il y a des leçons importantes à apprendre de ce duo de comics. J’étais personnellement attiré par le côté « décontracté » de l’histoire et je sais que certains aspects philosophiques resteront gravés dans ma mémoire pour le restant de mes jours. Voici 10 belles leçons de vie de Calvin et Hobbes.

1) Continuez à explorer !

Nous devons toujours être ouverts aux opportunités. J’ai connu des gens qui étaient tellement sous le poids des responsabilités de la vie moderne qu’ils oubliaient d’avoir une vision plus large. Dolly Parton dit « Ne soyez pas occupé au point de gagner votre vie au lieu de la vivre. » Dans cette course folle, nous succombons lentement à la monotonie.

Il est vrai que les meilleures choses dans la vie sont gratuites et que pour les trouver, on doit continuer à explorer. Vous ne savez jamais ce qui vous réjouirait intensément – une fleur, un inconnu de passage, le refrain particulier d’une chanson. Vous serez surpris et ce n’est pas mal de se surprendre de temps en temps au lieu de stagner dans la routine. Outrepassez vos limites et comme Calvin a dit: « C’est un monde magique Hobbes, mon vieil ami, ALLONS L’EXPLORER ! »

2) Passez du temps avec vos amis.

La vie est une aventure et pendant celle-ci nous croisons quelques personnes qui nous apprennent beaucoup, qui nous donnent de la force quand nous sommes au désespoir, qui nous aident à combattre nos peurs et qui nous offrent une joie intense. Nous choisissons d’appeler ces gens nos vrais amis. Aristote dit: « Un vrai ami est une âme dans un seul corps. » Les amis enrichissent votre âme, soyez toujours reconnaissants d’en avoir, car sans eux, vous auriez été perdu quelque part.

Calvin et Hobbes partageaient une belle amitié et ils disaient: « Les bons vrais amis sont durs à trouver, difficiles à perdre et impossibles à oublier. » Essayez toujours de passer un peu de temps avec vos amis car sans eux la vie serait terne.

3) La vraie source du bonheur

Dans ce concept particulier, Calvin et Hobbes discutent à propos de la source conditionnelle et inconditionnelle du bonheur. Nous ne pouvons pas nier que nous vivons dans un monde matérialiste et que la plupart d’entre nous sont formés à mesurer leur bonheur par rapport à la richesse qu’ils possèdent. En fait, cette mentalité a conduit droit vers un capitalisme destructif où l’avarice dirige les pensées. Mais les personnes en quête de bonheur savent que le bonheur matérialiste est éphémère. La vraie source du bonheur vient de l’intérieur et rien dans le monde extérieur ne pourra le changer. Soucieux par rapport au matérialisme des gens, Calvin et Hobbes espèrent qu’un jour les gens comprendront la valeur d’une beauté intacte, de la faune, de la solitude et du renouveau spirituel, qui sont hors de prix.

4) Changer de Perspective

Dans la vie, nous ferons face à des situations ou des gens qui nous brisent de l’intérieur. La plupart d’entre nous trouvent difficile de pardonner ou de se remettre d’une situation, mais se morfondre dans le passé ne sera pas plus productif comme cela intensifiera le dommage tous les jours. Dans ce concept, Calvin dit: « Aimez le pécheur, détestez le pêché. » Ceci implique que nous devons être capables de différencier le pêcheur et le pêché. Si vous regardez la personne qui vous a fait du mal avec de l’amour, vous pourrez ou non trouver la raison derrière leur comportement blessant, mais vous serez en paix.

5) La vie n’a pas d’ordre ni de direction

Ce concept nous décrit la sagesse de l’incertitude. Nous nous sentons à l’aise en suivant un chemin très pratiqué qui nous mène à la réussite, mais ce qui marchait hier pourrait ne pas le faire aujourd’hui.

Ici Calvin veut dire que nous devons arrêter de voir le présent avec des verres historiques. La vie n’a pas d’ordre ni de direction. On serait plus heureux à vivre le présent.

 

 6) Soyez cool.

La vie est trop importante pour être prise au sérieux. Etre sérieux ne nous emmène nulle part sauf à un déni de la réalité.

Vivez le moment, profitez des petites choses de la vie comme un enfant, ne vous faites pas piéger dans la toile des pensées et de sentiments, et n’oubliez pas qu’un peu d’humour peut mener loin !

7) Profitez du moment présent.

On ne peut profiter du présent pour deux raisons : s’inquiéter pour le futur et s’accrocher au passé. Le présent est tout ce qu’on a, et si vous ne vivez pas dans le présent vous vivez dans une illusion.

Si vous vivez dans le passé, vous ne pouvez pas le changer, il est parti. Si vous vous inquiétez par rapport au futur, vous vivez dans un endroit qui n’existe pas. La seule façon de changer votre vie consiste à profiter du présent.

8) Rien ne dure pour toujours, tout change !

« Le changement est un requin dans l’océan. Le changement ne s’arrête jamais, ne dort jamais: il doit toujours être en mouvement. La bonne nouvelle c’est que si vous détestez l’ordre des choses, elles changeront. La mauvaise nouvelle c’est que si vous n’aimez pas l’ordre des choses, elles changeront certainement aussi. La seule chose inévitable dans la vie est le changement et non la mort. Le changement est là pour rester ! »

Le changement est là pour rester et le changement est ce qui rend la vie belle. Vous profitez du soleil après des mois de jours pluvieux, vous profitez de la pluie après la plupart des ensoleillements. Une des plus ironiques et pourtant poignantes réalités de la vie, c’est que nous ne profiterions pas du soleil s’il n’y avait pas de pluie et vice versa. Le changement est, pour nous, une façon d’évoluer et de profiter de la vie.

9) Restez heureux !

Quand nous n’avons plus d’échappatoire et que nous sommes acculés, le bonheur est un choix. Il dépend de nous. Nous avons tous la capacité d’alimenter notre propre bonheur. Le bonheur n’est pas une proposition de si/quand -« Je serai heureux si… » ou « Je serai heureux quand »- c’est une volonté pas une admonestation. Comme le découvre Calvin, « Il est difficile de se disputer avec quelqu’un qui a l’air si heureux. »

10) Tout dépend de vous

Donc,

Si vous n’arrivez pas à contrôler votre beurre de cacahuète, n’espérez pas contrôler votre vie !

James Campbell, l’auteur de Boyface, partage ses conseils

Rêvez-vous d’écrire des livres? James Campbell est l’auteur des séries super drôles Boyface. Il partage ici la manière dont il écrit ses livres – et vous invite à l’imiter! Première chose: lisez beaucoup…

Au cours des 20 dernières années, j’ai visité 2000 écoles primaires, en parlant aux enfants de l’écriture et de la créativité. J’ai toujours pensé que c’était mieux de ne pas vous dire quoi faire.

Au lieu de cela, je vais vous dire ce que je fais et ce qui fonctionne pour moi. Si vous voulez m’imiter, je vous invite à le faire. Si vous ne voulez pas – bien, c’est parfait aussi!

1. Lisez beaucoup!

Ma tête est comme une grande casserole de soupe: on ne peut rien en sortir à moins de mettre quelque chose dedans.

Au fil des années j’ai lu beaucoup de livres. Quand j’étais enfant, je lisais sous ma couette avec une torche. J’adorais la façon dont les livres me remplissaient la tête et me transportaient à d’autres endroits. Aujourd’hui, je traverse des phases ; parfois je lis beaucoup de livres d’enfants, mais je passe aussi beaucoup de temps à lire des ouvrages non romanesques, souvent à propose de choses qui ne m’intéressent pas vraiment. Si je lisais seulement à propos des choses que j’aimais, vous voyez, il y a un danger de ne jamais rien trouver de nouveau. En lisant d’autres choses, il est plus probable que j’aie de nouvelles idées dans la tête.

Près de mon lit, il y a en ce moment des livres sur l’horticulture, l’escalade, la découverte de la couleur mauve et un manuel d’atelier sur la BMW E46. Plus vous lisez, mieux vous écrivez.

2. Emportez un cahier avec vous.

J’ai toujours un cahier sur moi. 99 % de mes écrits suivent ce chemin. J’utilise mon ordinateur pour tout taper, mais un papier et un crayon sont les meilleurs moyens pour écrire de manière créative. Il est important de regarder l’encre sortir du stylo lorsque je m’écoule.

Écrire des choses dans un cahier veut dire que vous n’avez pas besoin de vous rappeler de tout en une seule fois. Quand votre tête est à nouveau vide, il y a plus d’espace pour de nouvelles idées à venir. Soyez un canal de créativité : pas un étang.

3. Écrire un livre? Imaginez que vous l’avez déjà terminé!

Lorsque j’écris un livre (c’est-à-dire tout le temps), mais pas assis avec un stylo, je consacre du temps à imaginer que je l’ai fini. Je l’imagine génial et réussi et j’imagine les enfants qui le lisent et l’apprécient. Ceci m’aide à trouver le courage de continuer. Une bouilloire non surveillée ne bout jamais!

4. L’angoisse de la page blanche? Soyez patient(e).

Parfois lorsque j’écris, je suis bloqué. Je ne peux plus penser à la suite. Quand cela se produit, c’est un peu comme regarder une vidéo sur YouTube: elle s’arrête et vous devez attendre pendant qu’elle charge. J’essaie de faire la même chose lorsque j’écris. Ne commencez pas à appuyer sur les boutons ou à frapper l’écran et vous énerver que ça ne fonctionne pas. Ne décidez pas que c’est cassé et stupide et ne vous enfuyez pas. Tenez-vous simplement tranquille et attendez que cela revienne.

5. Partagez!

Quel que soit ce que j’écris, cela s’égrène toujours dans mon esprit.Je trouve qu’il est important de dire aux gens ce que j’écris. Pas pour obtenir de nouvelles idées ni pour avoir de l’aide, mais parce que cela m’aide à comprendre ce que j’essaie d’accomplir quand je dois l’expliquer à quelqu’un d’autre. N’importe qui. J’ai tendance à utiliser ma femme, mes garçons, le chien et les enfants dans les écoles que je visite. Vous pourriez tester vos idées sur votre famille, vos amis et vos animaux domestiques.

(Quelques conseils : les chiens et les chats ont une bonne qualité d’écoute. Les hamsters s’ennuient facilement.)

6. La seconde idée.

Certains amis m’ont appris une seconde expression utile: « Prends le second bus. » Ce qui veut dire: tu devrais écouter la seconde idée qui te vient à l’esprit, plutôt que choisir la première chose tout le temps.

Si vous essayez de penser à une idée pour vos écrits, la première chose qui vous vient à l’esprit n’est pas toujours la meilleure. Juste parce que c’est une réponse et qu’elle convient, ne veut pas dire que c’est la meilleure réponse. Ce ne sont pas des maths, c’est de l’art !

Continuez à penser. Continuez à écouter. Peut-être que vous trouverez quelque chose de différent. Parfois, si vous êtes vraiment intelligent(e), vous pourriez combiner des idées ensemble pour leur donner de la force et de la profondeur. Par exemple: J’ai besoin d’un nouveau méchant pour mes livres de Boyface. Pourquoi pas un tyran? Ou un garçon étrange? Un voleur? Un clown – non, je sais – c’est un garçon clown étrange!

7. Lancez-vous!

Il arrive un moment dans le livre où j’ai une idée. Je sais quel genre de chose ce sera et j’ai planifié un peu. Que fais-je ensuite?

Le truc est juste de se lancer! Je ne commence pas toujours au début non plus. Je commence généralement quelque chose vers le début du milieu. Généralement, je m’implique juste dans une partie dont j’aime l’apparence. Où que vous commenciez, l’important est de prendre une grande respiration et de vous laisser aller.

Ceci est ma partie préférée du processus d’écriture. C’est comme tomber et rire et faire pipi. Tout à la fois.

8. Finissez ce que vous commencez.

Cela m’a pris 35 ans pour commencer quelque chose, le continuer et le finir. C’est vraiment facile d’en avoir marre au milieu et d’essayer de finir une histoire trop vite. Le début est facile parce que c’est nouveau. La fin est excitante parce que j’ai presque fini et je peux courir partout pour le montrer aux gens. C’est dans cette partie du milieu que je dois vraiment faire un effort. C’est la partie ressentie comme du travail.

9. Modifiez, modifiez modifiez!

Une fois que j’ai écrit le premier brouillon en entier, c’est le moment de l’améliorer. Je mets généralement le livre de côté pendant quelques semaines et j’écris autre chose. De cette manière je peux lire l’histoire avec un regard nouveau.

Au fil du temps, je regarde chaque phrase et essaie de l’améliorer. L’histoire dit-elle ce que je veux ? Est-ce le meilleur que je puisse faire? Comment puis-je la changer? Comment puis-je l’améliorer?

10. N’ayez pas peur.

L’entrave la plus importante à mon écriture est la crainte que ce ne soit pas assez bien ou que je ne sois pas capable de le faire.

Ce genre de chose ne sert à rien du tout. Je dois m’en débarrasser d’une manière ou d’une autre. Pour moi, l’antidote de la crainte est la foi. Donc je dis toujours une petite prière avant de commencer et je demande à être guide dans mon écriture. Ceci me donne la liberté de jouer avec mon travail et de l’apprécier. Je travaille mieux quand je suis heureux.

L’historien arabe El Ixaqui relate cet évènement :

« Les hommes dignes de foi racontent (mais seul Allah est omniscient et puissant et miséricordieux et ne dort pas) que vécut au Caire un homme possesseur de grandes richesses, mais si magnanime et si généreux qu’il les perdit toutes à l’exception de la maison de son père, si bien qu’il dut travailler pour gagner sa vie. Il travailla à tel point qu’un beau jour le sommeil s’empara de lui sous un figuier de son jardin. Il vit en songe un homme tout mouillé qui sortit de sa bouche une pièce d’or et lui dit : « Ta fortune est en Perse à Ispahan. Va la chercher. »

Au matin, il se réveilla, entreprit le long voyage, et affronta les périls des déserts, des navires, des pirates, des idolâtres, des fleuves, des bêtes féroces et des hommes. À la fin, il arriva à Ispahan.

La nuit le surprit dans l’enceinte de la ville et il s’étendit pour dormir dans la cour d’une mosquée. Contre la mosquée, il y avait une maison et, par décret du Dieu tout-puissant, une bande de voleurs traversa la mosquée et entra dans la maison. Les gens qui dormaient se réveillèrent à cause du vacarme que firent les voleurs, et appelèrent au secours. Les voisins crièrent aussi, l’officier du guet accourut avec ses hommes et les bandits s’enfuirent par la terrasse. L’officier fit fouiller la mosquée. On trouva l’homme du Caire que l’on rossa si fort à coups de bambou qu’il faillit en mourir.

Deux jours après, il reprit connaissance en prison. L’officier le fit amener et lui dit : « Qui es-tu ? Et quelle est ta patrie ? »

L’autre déclara: « Je suis de l’illustre cité du Caire et mon nom est Mohammed el Magrebi. »

L’officier lui demanda: « Qu’est-ce qui t’a attiré en Perse ? »

L’autre choisit de dire la vérité : « Un homme m’a ordonné en rêve de venir à Ispahan, parce que là était ma fortune. Me voici à Ispahan et la fortune qu’il m’a promise doit être ces coups de bâton que vous m’avez fait donner si généreusement ».

En entendant ces mots, l’officier rit à se découvrir les dents de sagesse et finit par dire :

« Homme insensé et crédule, j’ai rêvé trois fois d’une maison au Caire, au fond de laquelle il y a un jardin, dans le jardin un cadran solaire, derrière le cadran solaire un figuier, après le figuier une source, et sous la source un trésor. Je n’ai pas accordé le moindre crédit à ce mensonge. Mais toi, né de l’accouplement d’une mule avec un démon, tu as erré de ville en ville sur la seule foi de ton rêve. Que je ne te revoie pas à Ispahan ! Prends ces monnaies et va-t’en ! »

L’homme les prit et retourna dans sa patrie. Sous la source de son jardin (qui était celle du rêve de l’officier), il déterra le trésor. Ainsi, Dieu le bénit, le récompensa et l’exalta. Dieu est le Généreux, le Caché. »

Borges – « Histoire universelle de l’infamie »

 

 

Notre vie n’a de sens que si notre action est tournée vers le partage altruiste des cadeaux dont nous sommes les dépositaires momentanés et ceci, quelle que soit la forme des dons que nous avons à partager avec le monde : matériels, talents, connaissances, temps, écoute, compassion…

Nous pourrions objecter qu’il est contre nature de penser de la sorte. Que la construction de nos comportements égoïstes serait le fruit d’un apprentissage qui débute très tôt dans la vie, dès la période de construction de notre égo. Plus loin même : que l’être humain serait génétiquement égoïste. Que c’est un des fondements de la théorie de Darwin sur l’évolution des espèces ! Que dans notre monde seuls les comportements individualistes et compétitifs sont récompensés à court et même à long terme. Et enfin, et surtout, que tout comportement apparemment altruiste est en fait guidé par une motivation intéressée !

Pourtant, comme le démontre brillamment Mathieu Ricard dans son Plaidoyer pour l’altruisme, la nature de l’homme est fondamentalement altruiste, preuves scientifiques à l’appui.

Depuis une trentaine d’années, plusieurs études basées sur des expérimentations scientifiques, tant sur des adultes que des enfants, sont arrivées aux conclusions que les comportements altruistes sont inscrits dans la psychologie humaine. Par contre, à part des essais purement philosophiques ou la vision dominante de la psychologie occidentale qui est celle de l’égoïsme universel, aucune étude scientifique sérieuse n’a à ce jour pu démontrer de fondements égoïstes dans notre matériel génétique ou dans la structure psychologique de l’être humain.

Des tests réalisés en laboratoire par l’équipe du psychologue Daniel Batson, professeur à l’Université du Kansas, démontrent que des sujets placés face à des options égoïstes ou altruistes favoriseront de manière prédictible et répétée un comportement d’altruisme véritable. Par altruisme véritable, Batson entend ne pas tenir compte des comportements altruistes guidés par la peur de perdre quelque chose, l’espoir d’un gain quelconque ou le fait de se soustraire à une situation psychologiquement pénible ou culpabilisante. Il s’agit de comportement où le sujet n’a donc rien à gagner à développer de tels comportements.

D’autres expériences ont été menées avec des bébés en âge de marcher, avec les mêmes conclusions. Les enfants en bas âge démontrent des comportements altruistes, même dans des situations où ils n’en retireront aucun bénéfice pour eux-mêmes.

Si cet altruisme véritable n’était pas logé au fond de nous, comment expliquer que certaines personnes entrent dans un brasier pour sauver des personnes prises au piège des flammes ou sautent à l’eau pour secourir quelqu’un qui s’y noie ?