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Xavier Van Dieren

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Dans quelle direction diriger notre bateau ?

Je n’ai jamais fait de voile, mais depuis quelques jours, je suis littéralement accro au Vendée Globe. Je me connecte parfois plusieurs fois dans la journée pour voir les dernières nouvelles de la course…

Une incroyable compétition à la voile entre 20 skippers qui sont partis de France, vont faire le tour du Pôle Sud et revenir aux Sables-d’Olonne après 3 mois de navigation en solitaire. Les pilotes sont aujourd’hui au tiers de la course. Ils ne sont déjà plus que 13. Ils viennent d’entrer dans l’océan Indien avec de magnifiques stratégies pour négocier avec les vents favorables et éviter les zones de vents calmes. Les 5 premiers sont extrêmement groupés, presque à vue pour certains, après un mois de course. C’est vraiment incroyable et très excitant !

Vous pouvez suivre en direct les évolutions de cette magnifique course ici : http://www.vendeeglobe.org

Je vois dans cette grande aventure humaine, pas mal de similitudes avec la « vraie vie », la nôtre, ici à terre. Cet après-midi, en mer, pendant que certains essayent de sortir de zone très peu ventée où ils se désespèrent de voir leurs bateaux se trainer, d’autres s’apprêtent à vivre des moments difficiles en affrontant une nuit de tempête avec de grosses rafales de vent et de gros creux de vagues. Ils participent tous à la même course, mais vivent des expériences très différentes les unes des autres.

Mais pour tous, en écoutant leurs commentaires et leurs impressions, je mesure les qualités nécessaires pour arriver à accomplir cet exploit en solitaire dans cet environnement parfois franchement difficile.

Il leur faut ce courage, cette détermination et cette volonté pour aller au bout de l’épreuve. Et en même temps un esprit libre, une petite dose d’inconscience et pas mal de créativité pour tirer le meilleur parti des éléments.

J’admire la capacité de ces hommes et de ces femmes à aller chercher à l’intérieur d’eux-mêmes les ressources intérieures tout en ayant la capacité de se projeter mentalement et physiquement dans l’action en dirigeant leurs bateaux au mieux sur ces mers parfois si belles et parfois si hostiles…

Comme nous, dans nos environnements de vie parfois compliqués, nous devons aussi faire appel à ces qualités et ces ressources intérieures.

Cela me rappelle également une phrase de Anthony Robbins : « Oui, c’est vrai : nous n’avons aucune emprise sur le vent, ni sur la pluie, ni sur les autres caprices du temps, mais nous pouvons virer de bord de façon à diriger notre navire dans la direction que nous souhaitons. »

Et nous ? Dans quelle direction dirigeons-nous notre navire pour traverser la grande mer de notre vie ?

Ric Elias avait un siège au premier rang sur le vol 1549, l’avion qui s’est écrasé dans la rivière Hudson à New York en Janvier 2009. Que s’est-il passé dans son esprit alors que l’avion tombait? À TED, il raconte son histoire en public pour la première fois.

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Transcription de la vidéo :

Imaginez une grosse explosion pendant qu’on passe les 3000 pieds. Imaginez un avion rempli de fumée. Imaginez un moteur qui fait clac, clac, clac, clac, clac, clac, clac. Ça semble effrayant. Eh bien, j’avais un siège unique ce jour-là. J’étais assis à la place 1D. J’étais le seul qui pouvait parler aux agents de bord. Alors , je les ai regardés tout de suite, et ils ont dit: « Pas de problème. Nous avons probablement heurté des oiseaux. » Le pilote avait déjà tourné l’avion, et nous n’étions pas si loin. On pouvait voir Manhattan. Deux minutes plus tard, trois choses se sont passées en même temps. Le pilote aligne l’avion avec la rivière Hudson. En général, ce n’est pas l’itinéraire. (Rires) Il éteint les moteurs. Maintenant, imaginez être dans un avion sans aucun son. Et puis il dit trois mots – les trois mots les plus impassibles que je n’aie jamais entendus. Il dit: « Préparez-vous à l’impact. » Je n’avais plus besoin de parler à l’agent de bord. (Rires) Je pouvais voir dans ses yeux, c’était de la terreur. La vie était finie.
1:22
Je veux partager avec vous trois choses que j’ai apprises sur moi-même ce jour-là. J’ai appris que tout change en un instant. Nous avons cette longue liste, nous avons ces choses que nous voulons faire dans la vie, et j’ai pensé à tous les gens vers qui je voulais aller et que je n’ai pas vus, toutes les barrières que je voulais réparer, toutes les expériences que je voulais avoir et je n’ai jamais eues. En y repensant plus tard, j’ai trouvé un dicton, qui est: « Je collectionne les mauvais vins. » Parce que si le vin est prêt et que la personne est là, je l’ouvre. Je ne veux plus tout remettre à plus tard dans la vie. Et cette urgence, ce but, a vraiment changé ma vie.
2:02
La deuxième chose que j’ai apprise ce jour-là – et c’est alors que nous évitons le pont George Washington, et pas de beaucoup – j’ai pensé, wow, je n’ai vraiment qu’un regret. J’ai eu une bonne vie. Dans ma propre humanité et mes erreurs, j’ai essayé de m’améliorer à tout ce que j’ai essayé. Mais dans mon humanité, je permets aussi à mon ego d’entrer. Et j’ai regretté le temps que j’ai perdu sur des choses qui n’ont pas d’importance avec des gens qui comptent. Et j’ai pensé à ma relation avec ma femme, avec mes amis, avec les gens. Et après, quand je réfléchissais là-dessus, j’ai décidé d’éliminer l’énergie négative de ma vie. Ce n’est pas parfait, mais c’est beaucoup mieux. Je n’ai pas eu une dispute avec ma femme en deux ans. Ça fait du bien. Je ne cherche plus à avoir raison. Je choisis d’être heureux.
2:52
La troisième chose que j’ai apprise – et c’est quand votre horloge mentale commence à compter « , 15, 14, 13. » Vous pouvez voir l’eau arriver. Je dis: « S’il te plaît, explose. » Je ne veux pas que cette chose se brise en 20 morceaux comme vous l’avez vu dans les documentaires. Et alors que nous descendions, j’ai eu un sentiment de, wow, mourir n’est pas effrayant. C’est presque comme si nous nous y préparons toute notre vie. Mais c’était très triste. Je ne voulais pas y aller, j’aime ma vie. Et cette tristesse vraiment encadrée dans une seule pensée, qui est, je ne souhaite qu’une chose. Je souhaite seulement pouvoir voir mes enfants grandir. Environ un mois plus tard, j’étais à un spectacle de ma fille – elle est en CP, pas beaucoup de talent artistique … … pour le moment. (Rires) Et je suis en pelote, je pleure, comme un petit enfant. Et ça avait tout le sens du monde pour moi. J’ai réalisé à ce moment-là, en reliant ces deux points, que la seule chose qui compte dans ma vie est d’être un père génial. Surtout, surtout, le seul but que j’ai dans la vie est d’être un bon père.
4:06
On m’a fait cadeau d’un miracle, de ne pas mourir ce jour-là. On m’a donné un autre cadeau, qui était d’être en mesure de voir dans l’avenir et de revenir et de vivre différemment. Je vous mets au défi, vous qui volez aujourd’hui, d’imaginer que la même chose se passe sur votre avion- et s’il vous plaît ne – mais imaginez, et comment changeriez-vous? Qu’est-ce que vous feriez que vous remettez à plus tard parce que vous pensez que vous serez là pour toujours? Comment voudriez-vous changer vos relations et l’énergie négative en elles? Et plus que tout, êtes-vous le meilleur parent possible?
4:40
Merci.
4:42
(Applaudissements)[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]

Je termine actuellement la biographie de Élisabeth Kübler-Ross.

Je repense à deux passages en particulier.

Dans un premier, elle raconte comment, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les habitants d’un village à la frontière franco-suisse, détruit par la guerre, utilisaient les jeunes prisonniers allemands comme détecteurs de mines vivants pour déminer leurs champs. Elle essaya, sans succès de faire cesser cette pratique inhumaine. La haine de la population contre les Allemands était trop grande. Ainsi sont morts de la main d’hommes meurtris par les souffrances et le deuil, d’autres hommes, dont certains étaient également de jeunes pères de famille.

Dans un second passage, elle raconte sa rencontre avec la maman de Janek. Janek est le seul survivant de sa fratrie. Ses 12 frères et soeur sont morts dans le camp d’extermination de Majdanek. Sa maman et Janek ont survécu quasiment par hasard.

Comment imaginer que cette mère puisse continuer à vivre après ce cauchemar ? Qu’aurions-nous fait à sa place ? Quelle solution a t’elle trouvé pour ne pas devenir folle ?

« Elle décida de travailler dans un hôpital allemand et de soigner des enfants allemands blessés pendant la guerre pour se protéger elle-même contre la haine et l’amertume. La jeune fille juive se rendit compte que seul l’amour peut combattre le mal. »

Et, chez elle, ce n’est pas juste de l’angélisme, des bonnes intentions ou de belles paroles. Elle est passée à l’action en donnant son temps et son amour à ces enfants allemands.

Je me pose la question pour moi. Qu’aurais-je fait à la place des villageois français ? Et qu’aurais-je fait si Janek avait été mon fils ?

Je fais également le lien avec la manière dont nous gérons tous collectivement nos émotions face aux informations dramatiques dont nous sommes bombardés chaque jour.

Comment allons-nous guérir nos propres émotions ? Quel chemin allons-nous choisir face aux horreurs commises par d’autres hommes ? Chacun d’entre nous a la liberté de choisir quelle voie emprunter pour guérir (ou pas)…

L’écrivain et designer Graham Hill pose la question : en ayant moins de choses, dans moins d’espace, peut-on être plus heureux ? Il préconise d’occuper moins d’espace et établit trois règles pour changer votre vie.

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Transcription de la vidéo :

0:19 Qu’est ce qu’il y a dans la boite ? Quoi que ce soit, ça doit être important, parce que j’ai voyagé avec, j’ai déménagé, d’appartement en appartement en appartement.

0:30 (Rires)

0:32 (Applaudissements)

0:35 Ça vous parait familier ? Saviez-vous que nous les Américains nous avons trois fois plus d’espace que ce que nous avions il y a 50 ans ? Trois fois plus. Alors on pourrait penser, avec tout cet espace en plus, que nous avons plus de place pour nos affaires. Et non. Il y a un tout nouveau filon, une industrie qui fait 22 milliards de dollars, 2,2 milliards de mètres carrés : c’est celle du self-stockage. Nous avons donc trois fois plus d’espace mais nous sommes devenus de si bons acheteurs que nous avons besoin d’encore plus de place. Où nous amène tout ceci ? Plein de dettes des cartes bancaires, une lourde empreinte écologique, et probablement pas par hasard notre niveau de bonheur s’est stabilisé dans les 50 dernières années.

1:22 Je suis là pour suggérer qu’il y a un meilleur moyen, que moins pourrait en fait vouloir dire plus. Je parie que la plupart d’entre nous avons vécu à un moment le bonheur du ‘moins’ : à la fac – dans votre dortoir, en voyageant – dans une chambre d’hôtel, au camping – avec presque rien, peut-être en bateau. Quoi que ce fut, je parie, entre autres, que ça vous a donné plus de liberté, un peu plus de temps. Je vais donc suggerer que moins de choses et moins d’espace équivalent à une plus petite empreinte. En fait c’est un moyen formidable d’économiser de l’argent. Et ça vous rendra la vie plus facile.

2:02 J’ai lancé un projet qui s’appelle « Life Edited » sur lifeedited.org pour poursuivre la conversation et pour trouver de formidables solutions dans ce domaine. D’abord : j’ai meublé mon appartement de 39 m2 à Manhattan en crowdsourcing avec des partenaires comme Mutopo et Jovoto.com. Je voulais tout — un bureau, une table pour diner à 10, une chambre d’amis, et mon matériel de kitesurf. Avec plus de 300 offres du monde entier, je l’ai eu, ma boite a bijoux. En achetant un espace de 39 m2 au lieu de 55, j’ai immédiatement économisé 200 000 dollars. Un plus petit espace produit des factures plus légères — on économise de ce côté-là, mais également un plus petit impact sur l’environnement. Et puisqu’il est conçu sur la base d’une collection d’objets – mes affaires préférés — et conçu vraiment sur mesure pour moi je suis vraiment enthousiaste d’y être.

2:56 Comment peut-on vivre avec peu ? Trois approches essentielles. D’abord, il faut être impitoyable dans le choix. Il faut nettoyer les artères de nos vies. Et ce t-shirt que je ne porte plus depuis des années ? Il est temps de le laisser partir. Il faut couper tout ce qui est superflu dans nos vies, et il faut apprendre à arrêter le flux entrant. Il faut réfléchir avant d’acheter. Demandons-nous, « Est-ce que ça me rendra vraiment plus heureux ? Vraiment ? » Absolument, nous devrions acheter et posséder des choses formidables. Mais nous voulons des choses que nous allons aimer pendant des années, pas juste des choses.

3:33 Deuxièmement, notre nouveau mantra : petit c’est sexy. Nous cherchons l’efficacité de l’espace. Nous voulons des choses qui soient conçues pour la manière dont on les utilise la plupart du temps, non pas dans de rares occasions. Pourquoi posséder une table de cuisson à six foyers quand on en utilise rarement trois ? Nous voulons des choses qui s’emboîtent, nous voulons des choses qui s’empilent et nous voulons numériser. Vous pouvez prendre la paperasse les bouquins, les films, et vous les faites disparaitre – c’est magique.

4:01 Et enfin, nous voulons des espaces multifonctionnels et des équipements de cuisine — un évier combiné avec une toilette, une table devient un lit — même espace, une petite table d’appoint s’allonge pour recevoir 10 personnes. Dans le schéma gagnant de Life Edited que vous voyez ici, nous combinons un mur mobile avec des meubles transformables pour exploiter l’espace. Regarder la table basse — elle s’allonge en hauteur et largeur pour recevoir 10 personnes. Mon bureau se replie. se cache facilement. Mon lit sort du mur avec deux doigts. Des amis ? On déplace le mur, il y a des lits d’amis repliables. Et bien sûr, mon propre cinéma.

4:43 Je ne dis pas que nous avons tous besoin de vivre dans 39 m2. Mais prenez en considération les avantages d’une vie remaniée. Passez de 280 à 185, de 140 à 92. La plupart d’entre nous, peut-être même tout le monde, sommes à peu près heureux pour quelques jours avec deux valises, un petit espace, une chambre d’hôtel peut-être. Quand vous rentrez chez vous et passez la porte, arrêtez-vous une seconde et demandez-vous, « Est-ce que je pourrais remanier un petit peu ma vie? Cela me donnerait-il un peu plus de liberté ? Peut-être même plus de temps ? »

5:16 Qu’est-ce qu’il y a dans la boite ? Ça n’a pas d’importance. Je sais que je n’en ai pas besoin. Qu’est ce qui est dans la vôtre ? Peut-être, je dis peut-être, moins pourrait vouloir dire plus. Faisons de la place aux affaires qui comptent.

5:35 Merci.

5:37 (Applaudissements)

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Article original paru sur le blog « La Caverne de Morrigan » :

Dans son essai de 1949, The Hero with a Thousand Faces, paru en français sous le titre Les Héros sont éternels, Campbell expose sa théorie du monomythe, affirmant que tous les mythes suivent les mêmes schémas archétypaux.

Ce schéma archétypal est en partie inspiré du symbole de l’ouroboros (le serpent qui se mord la queue) qui représente la structure cyclique de la nature, ainsi que la nécessité qu’a la vie de se nourrir d’une vie autre.

Campbell réduit le monomythe (aussi appelé le Voyage du Héros) à trois étapes basiques (séparation, initiation et retour) se décomposant à leur tour en plusieurs sous-étapes.

Ainsi tous les héros mythiques débutent leur périple à la suite d’un APPEL À L’AVENTURE qui implique que le héros quitte l’environnement dans lequel il a grandi. Il devra ensuite faire face au GARDIEN DU SEUIL, premier obstacle dans son voyage qui, une fois franchi (la plupart du temps avec l’aide d’un mentor ou d’un guide spirituel), lui permettra de pénétrer dans un monde plus spirituel – généralement représenté par une forêt sombre, un désert, une grotte ou bien encore une île mystérieuse. Il va y subir une série d’épreuves lui permettant de dépasser son mentor et d’accomplir enfin l’objet de sa quête représentant symboliquement l’émancipation. Il retournera ensuite chez lui complètement transfiguré par l’expérience de son voyage initiatique.

Le Voyage du Héros, inspiré du monomythe, tel qu’établi par Joseph Campbell, est une base narratologique destinée à construire des voyages initiatiques, en particulier pour l’industrie cinématographique.

Les étapes du monomythe :

Le héros dans son monde ordinaire : il s’agit d’une introduction qui fera mieux ressortir le caractère extraordinaire des aventures qui suivront.

Etape 1 du monomythe : SEPARATION

– appel à l’aventure

Il se présente comme un problème ou un défi à relever La quête commence toujours avec le héros dans un état d’angoisse névrotique. L’appel arrive lorsque les forces psychologiques de l’esprit sont déséquilibrées.

– refus de l’appel

Le héros est d’abord réticent, il a peur de l’inconnu. Lorsque ceci arrive, l’aventure prend alors un tour fort désagréable.

– aide surnaturelle

Le héros est encouragé par un mentor, vieil homme sage ou autre. Quelquefois le mentor donnera des armes psychologiques/physiques/magiques, mais il n’accompagnera pas le héros qui doit affronter seul les épreuves.

– passage du seuil

Le héros entre dans un monde extraordinaire, il ne peut plus faire demi-tour. Il y affrontera les ténèbres, et trouvera donc au bout l’illumination. Mais en premier lieu, le héros doit affronter le Gardien du Seuil.

– ventre de la baleine

Après avoir triomphé du Gardien, le héros se retrouve dans un lieu sombre. Paraissant être mort (avalé ou démembré), le héros renaît transformé pour affronter l’aventure qui se profile.

Etape 2 du monomythe : INITIATION

– route des épreuves

Le héros subit des épreuves répétées, mentales et physiques, il rencontre des alliés et des ennemis.

– mariage / rencontre avec la déesse

L’épreuve finale est souvent représentée comme un mariage entre le héros et une reine ou une figure maternelle. Ceci représente sa maîtrise de la vie ainsi que la totalité de ce qui peut être appris.

– la femme tentatrice

La Déesse tente alors de distraire le héros de son but, sous la forme de tentations sensuelles.

– réconciliation avec le père

Le héros équilibre les aspects tyranniques et compatissant du personnage représentant l’autorité paternelle pour parvenir à se comprendre lui-même également.

– apothéose

L’égo du héros est désintégré en une expansion explosive de sa conscience. Fréquemment, sa notion de la réalité est radicalement modifiée : il peut se découvrir un don ou apprendre à avoir un point de vue plus large, lui permettant de se sacrifier.

– récompense finale

Le héros s’empare de l’objet de sa quête. Ayant réalisé son illumination personnelle, ses forces psychologiques sont à nouveau équilibrées et il est maintenant prêt à obtenir ce qu’il est venu chercher, un objet ou un savoir qui, lorsqu’il reviendra, seront bénéfiques à la société qu’il a quittée.

Etape 3 du monomythe : RETOUR

– refus du retour

Ayant trouvé le bonheur dans le monde souterrain, le héros peut ne pas avoir envie de revenir avec son prix.

– fuite magique

Le héros peut avoir besoin d’être secouru de l’extérieur, par l’humanité. Ceci est en général suivi par une course folle pour revenir avec le prix.

– passage du seuil de retour

Le héros revient du monde extraordinaire où il s’était aventuré, transformé par l’expérience, mais il doit affronter un autre Gardien du Seuil. Le premier seuil était une mort symbolique, celui-ci est une renaissance.

– maître des deux mondes

Grâce au prix ou grâce à l’expérience vécue, le héros perçoit maintenant à la fois le monde humain et le monde divin, et il peut voyager à son gré entre les deux mondes. Il a vaincu les forces psychologiques conflictuelles de son esprit.

– liberté de vivre

Le retour dans le monde ordinaire et l’utilisation de l’objet de la quête pour améliorer le monde (donnant ainsi un sens à l’aventure)

Article original sur le monomythe depuis le site Le Monomythe | la Caverne de Morrigan.

Les moines bouddhistes sont réputés pour leur méditation à laquelle certains y prêtent des pouvoirs surnaturels. Mais la science s’en est mêlée et a officiellement nommé l’homme le plus heureux du monde !

Pour les chercheurs de l’université du Wisconsin qui effectuaient des recherches auprès de personnes pratiquant la méditation, Matthieu Ricard est un homme à part… Cet homme est un moine boudhiste français qui a tout plaqué il y a quarante ans pour vivre dans l’Himalaya, il a donc passé quelques tests et les résultats sont étonnants…

Après l’avoir affublé de 256 capteurs et lui avoir fait passer une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), les scientifiques ont observé une suractivité de son cortex préfrontal gauche et des rayons gamma en grande quantité que personne n’avait enregistré jusque là ! La partie gauche du cerveau est selon les scientifiques, liée à la capacité d’être heureux et aux pensées négatives, avec des résultats sortant de l’ordinaire, Matthieu Ricard a été nommé « l’homme le plus heureux du monde ».

Matthieu Ricard a déclaré : « C’est un magnifique domaine de recherche parce que cela montre que la méditation n’est pas simplement un état de béatitude sous un arbre mais que cela change complètement le cerveau et donc ce que nous sommes ».

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Matthieu Ricard
Matthieu Ricard

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Matthieu Ricard
Matthieu Ricard

Photographies par : Jeff Miller (University of Wisconsin-Madison)

Sources Hadrien Miche, le 6 juillet 2013 : Un Français scientifiquement déclaré l’homme le plus heureux du monde | Daily Geek Show.[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]

Voyage du héros

Le Voyage du Héros est un concept inventé et développé par Joseph Campbell. Ce modèle est issu de son étude des contes, mythes et légendes du monde entier. Il en a extrait ce qu’il appelle le « monomythe », l’essence, le coeur de tous les mythes.

Son concept a été repris par de nombreux auteurs, dont Stephen Gilligan et Robert Dilts à qui ont attribue souvent de manière éronnée la paternité de ce concept.

Le Voyage du héros, tel qu’établi par Joseph Campbell dans son livre Le Héros aux mille et un visages, est utilisée depuis lors de base narratologique destinée à construire des voyages initiatiques, en particulier pour l’industrie cinématographique.

Il peut être résumé dans un scénario comportant 12 étapes. Ce dernier a été appliqué dans maintes œuvres et ce, depuis longtemps, tel que dans les films (Star Wars, Willow, Pirates des Caraïbes, Matrix), les séries télévisées (Lost, Supernatural, Once Upon A Time), les livres (Harry Potter, Le Hobbit, Le Seigneur des Anneaux, The Hunger Games)…

Les étapes du voyage

Le voyage du héros peut être résumé en cinq grandes étapes :

  • L’appel à l’aventure, que le héros accepte ou bien refuse dans un premier temps
  • Une série d’épreuves
  • Un objectif atteint, donnant au héros un nouveau savoir
  • Le retour dans le monde ordinaire
  • L’utilisation du savoir acquis pour améliorer le monde

Les étapes dans Le Héros aux mille visages :

(Ces douze étapes sont reprises de l’article en anglais A Practical guide to the hero with a thousand faces).

  • Le héros dans son monde ordinaire : il s’agit d’une introduction qui fera mieux ressortir le caractère extraordinaire des aventures qui suivront
  • L’appel à l’aventure, qui se présente comme un problème ou un défi à relever
  • Le héros est d’abord réticent, il a peur de l’inconnu
  • Le héros est encouragé par un mentor, vieil homme sage ou autre. Quelquefois le mentor donnera aussi une arme magique, mais il n’accompagnera pas le héros qui doit affronter seul les épreuves.
  • Le héros passe le « seuil » de l’aventure, il entre dans un monde extraordinaire, il ne peut plus faire demi-tour
  • Le héros subit des épreuves, rencontre des alliés et des ennemis
  • Le héros atteint l’endroit le plus dangereux, souvent en profondeur, où l’objet de sa quête est caché
  • Le héros subit l’épreuve suprême, il affronte la mort
  • Le héros s’empare de l’objet de sa quête : l’élixir
  • Le chemin du retour, où parfois il s’agit encore d’échapper à la vengeance de ceux à qui l’objet a été volé
  • Le héros revient du monde extraordinaire où il s’était aventuré, transformé par l’expérience
  • Le retour dans le monde ordinaire et l’utilisation de l’objet de la quête pour améliorer le monde (donnant ainsi un sens à l’aventure)

via Voyage du héros — Wikipédia.